Qu'est-ce que l'Open Access ?
L’Open Access tel que défini dans l’initiative de Budapest signifie « la mise à disposition gratuite sur l’Internet public [de la littérature de recherche validée par les pairs], permettant à tout un chacun de lire, télécharger, copier, transmettre, imprimer, chercher ou créer un lien vers le texte intégral de ces articles, les analyser automatiquement pour les indexer, s’en servir comme données pour un logiciel, ou s’en servir à toute autre fin légale, sans barrière financière, légale ou technique autre que celles indissociables de l’accès et de l’utilisation d’Internet ».
On distingue essentiellement deux voies pour mettre en œuvre le libre accès aux publications :
- La voie verte (= green open access) : L’article publié, ou le manuscrit final revu par les pairs, est archivé (déposé) par l’auteur (ou l’un de ses représentants) dans un réservoir en ligne avant, pendant ou après sa publication. Les logiciels utilisés pour ce dépôt autorisent habituellement les auteurs à retarder l’accès en ligne à leur article. Ceci est appelé « période d’embargo ».
- La voie dorée (= gold open access) : L’article est mis en libre accès dès sa publication. Dans cette voie, le paiement des frais de publication est inexistant pour les lecteurs ayant souscrit un abonnement. Le modèle économique le plus communément rencontré est un modèle basé sur le paiement unique par les auteurs. Ces frais (souvent appelés APC) sont fréquemment payés par l’université ou l’institut de recherche auquel l’auteur est rattaché, ou par l’organisme de financement soutenant ses recherches. Dans d’autres cas, le coût de la publication en libre accès est couvert par des subventions ou d’autres modèles de financement.
La voie verte est actuellement la voie privilégiée par l'Ecole !
Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.
Les différents modes éditoriaux
Les différents modes éditoriaux en OpenAccess
Publier dans une revue Open Access gratuitement
Il s'agit de revues Open Access qui n'imposent pas de frais de publication (APC)
Contrairement à une idée reçue, la majorité des revues Open Access n'imposent pas de frais de publication (APC). Ces revues sont recensées dans le DOAJ : Directory of Open Access Journals.
Dans le DOAJ, en mode "Advanced Search", il suffit de sélectionner le critère "No charges" sous la rubrique "Publication charges" pour n'afficher que les revues sans APC.
Publier dans une revue qui demande des APC
ll s'agit de revues entièrement Open Access, pour lesquelles des frais de publication (APC) sont applicables.
Ce type de publication est connu sous le nom de « modèle auteur-payeur ».
Pour connaître la liste des revues « auteurs-payeurs» entièrement Open Access, cliquez dans le DOAJ en mode "Advanced Search" les entrées "Has charges" et "Conditional charges", sous la rubrique "Publication charges".
Publier dans une revue dite "hybride"
Les revues hybrides font payer 2 fois ! Le coût de la diffusion open access et l'abonnement à la revue.
La plupart des grands éditeurs scientifiques (Elsevier, Springer, Wiley, etc.) proposent à présent des revues dites « hybrides » : elles ne sont accessibles que sous abonnement, mais l'auteur est libre d'y publier ses travaux en Open Access, moyennant versement de frais de publication supplémentaires (APC).
Exemples : Wiley OnlineOpen, Springer Open Choice, etc.
L'institution paie donc deux fois : d'une part l'abonnement à la revue, généralement compris dans un bouquet ou une collection, d'autre part, les frais de publication ou APC. En revanche, l'éditeur est gagnant sur les deux tableaux.
C'est la raison pour laquelle nous déconseillons aux auteurs le choix de cette option !
Guide pour vous aider à déterminer à quel point l’accès à une revue est libre :